Alors que la tension sociale suite aux attentats produits en début d’année reste ancrée dans les esprits, le controversé couturier britannique John Galliano a subit un nouveau revers, ces jours-ci, devant la cour d’appel Parisienne.
Pour rappel des faits, dès 2011, le célèbre créateur avait été remercié par plusieurs maisons dont Dior suite à son état d’ébriété ultime et ses propos de haine raciale proposé à tout public, filmé par un smartphone puis diffusé sur la toile.
Pour sa défense, John Galliano – présent à Paris pour le défilé homme de la Maison Margiela – a utilisé comme argument principal que les deux entités de la mode fashion étaient parfaitement au courant de ses problématiques liées à l’alcool. Un secret de polichinelle qui ne justifiait donc nullement de son licenciement considéré selon ses dires comme abusif.
Une première instance ayant pleinement confirmé la juste décision de son licenciement, ce fut à la court d’appel de se prononcer sur ce cas ; Galliano usant de son avocat pour tenter de faire passer ce dernier acte sous le tribunal de commerce au détriment des prud’hommes. Certains ont vu dans cette manœuvre une volonté de réclamer de plus grands dommages et intérêts. Tentative doublement échouée puisque non seulement le tribunal des prud’hommes s’est jugé compétent en la matière, mais la décision confirme et enfonce le clou quant au non licenciement abusif subit par ce dernier.
Revanchard, ce dernier – par voix de son conseil et avocat – a décidé de faire appel de cette décision pour une audience et comparution supposée pour 2017. Certains proclameront qu’il cherche à redorer son statut, d’autres à récupérer le plus d’argent possible… Quand la mode dérape, le nom de Galliano n’est jamais très très loin.
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